Erepday 2022

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Date et heure
29/09/2022
Toute la Journée

Localisation
La Scène
1 rue lafayette
67100 STRASBOURG
France

Après une année 2021 où toutes les conférences avaient été diffusées en ligne au fil des mois (retrouvez ici tous les replay), c’est le grand retour de l’Erepday au format présentiel, à Strasbourg ! Pour cette 10ème édition, l’événement investit « La Scène », cette nouvelle salle qui a ouvert début d’année à la Meinau.

Pas moins de 16 intervenants de renom se succèderont pour aborder des sujets comme l’e-réputation bien sûr, mais aussi la relation client, le SEO, la propriété intellectuelle, la communication de crise… Et pour ne citer qu’eux, nous aurons donc le plaisir de retrouver Frédéric Fougerat, n°1 du Top100 des personnalités les plus influentes de la communication en 2021 (Forbes), Laurent Buanec, le DGA de Twitter France, ou encore Damien Douani alias l’Exp/_orateur Digital, tout un programme !


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Partenaires média de l’événement depuis 2012, nous avions à coeur de pouvoir continuer à partager avec vous nos impressions et serons présents toute cette journée. Retrouvez ci-dessous nos notes de conférences :

La fluidité de l’omnicanal au service de l’expérience client

Marianne Depp, Directrice Marketing, Communication commerciale, Expérience client et Tarification chez BPALC.

Pour cette première conférence de la journée, Marianne DEPP rappelle que l’enjeu est de « proposer le bon produit, de la bonne manière au bon moment ». Aujourd’hui, il est indispensable d’avoir une approche fine et segmentée du profil de sa cible : comment s’adresser aux clients, avec quelle stratégie, quel parcours client. Est-ce qu’on veut emmener son prospect ou client en boutique, sur le site web…

Aujourd’hui, on se rend compte que les clients sont sur tous les canaux, et que les entreprises doivent répondre à cette façon de consommer. Le parcours client est un sujet délicat à traiter pour une entreprise, puisqu’il s’agit d’avoir « une seule voix » alors que plusieurs équipes doivent s’adresser au même client.

Malgré l’essor du numérique, 75% des clients sont attachés à leur agence de proximité, (agence à moins de 15 minutes de chez eux) et 85% souhaitent avoir le même conseiller pour leurs différentes requêtes ou produits, ceci dans l’intérêt de fluidifier la relation qu’ils entretiennent avec la banque.

Pour conclure avec un mot sur l’avenir de l’expérience client, Marianne DEPP formule le voeu d’un parcours sans couture avec une relation toujours plus humanisée, où le client a le sentiment d’être connu et reconnu par son conseiller. Ce dernier se positionne alors en chef d’orchestre, appuyé par des experts et spécialistes.

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Table ronde : Quel avenir pour le SEO ?

Alizée Baudez, Consultante SEO indépendante ; Dan Bernier, CEO et consultant senior chez Agence 410 Gone ; Mickaël Hamard, Chef de projet stratégie chez Blue Boat.

Le SEO dans les 10 ans à venir ? On ne peut pas tout prédire mais il sera plus inclusif, ouvert et accessible, on peut assez facilement se projeter avec des applications d’Intelligence Artificielle, de Réalité Augmentée… On peut espérer avoir une meilleure continuité dans le parcours des internautes.

Au fait, est-ce Google sera encore là ? On ne va rien inventer, la norme est posée, mais d’autres plateformes vont continuer à s’en inspirer. On a vu récemment que les plateformes social media comme Youtube, Pinterest ou encore TikTok servent de plus en plus de moteur de recherche, à plus forte raison pour des sujets comme le Tourisme ou le Lifestyle, dont les requêtes se multiplient de façon exponentielle.

« L’objectif principal du référencement, c’est de satisfaire l’internaute en lui proposant le meilleur contenu, en lui fournissant de la valeur. » Dan Bernier

Google travaille à nettoyer son index pour éviter les contenus dupliqués ou traduits, et favorise le référencement local pour proposer des résultats toujours plus précis et pertinents pour les internautes. L’enjeu est champ sémantique et comprendre l’intention de recherche de l’internaute,

Comment rendre le SEO plus inclusif, plus accessible ? On dit souvent qu’une image vaut plus que 1000 mots… après le texte, et la voix, le référencement devient de plus en plus sensoriel, avec l’avènement du visuel qui est universel !

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Est-ce que dans le futur proche nous pourrons évaluer et réduire l’impact des crises réputationnelles ?

Alexandre Nappey, Avocat associé spécialisé en propriété intellectuelle et technologies de l’information chez SCAN Avocats ; Nicolas Vanderbiest, Directeur des opérations chez Saper Vedere.

Une crise peut difficilement se prévoir. On peut néanmoins s’atteler à cartographier les communautés, les conversations autour d’une crise. Il est possible de retracer (à posteriori) la propagation, d’identifier qui ont été les leviers d’activation, avec pour objectif de se préparer… à la prochaine crise.

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Une crise, c’est l’accélération du temps. L’enjeu devient alors de maîtriser la sortie dans la presse (mise en place d’un numéro vert…), organiser une conférence de presse (pour occuper les journalistes, influencer la narration) et réduire ainsi le volume d’informations créés. Tout ceci afin de gagner du temps. Tout en gardant à l’esprit qu’avec les réseaux sociaux, le temps numérique est plus court que le temps médiatique.

Gérer une crise, c’est sacrifier quelque chose. Il s’agit alors de bien mesurer les risques juridiques, les enjeux en terme d’image, les enjeux économiques.

Avant de s’engager dans un Bad Buzz, il est nécessaire de ne pas surinterpréter la crise, au risque de générer nous même une crise (c’est ce qu’on appelle l’effet Streisand). Donc parfois, il est utile d’adopter « la stratégie du rien » et… ne rien faire. Les outils data tels que Visibrain permettent de vérifier et comparer le volume de messages sur les réseaux sociaux.

Quelle stratégie éditoriale pour votre marque ?

David Eichholtzer, Dirigeant et Fondateur chez L’Agence WAM ; Julien Navarro, Directeur Général des Opérations chez Aubert.

Une stratégie de contenus doit permettre de :

  • se positionner comme sachant sur le sujet que l’on adresse ;
  • rendre service à ses clients et prospects ;
  • se rendre indispensable à ses prospects dans leur vie quotidienne ;
  • diminuer son coût d’acquisition ;
  • se concentrer sur un levier branding simple.

Il est indispensable de définir sa cible et son besoin, afin de créer des contenus utiles, fiables et pertinents (comme des billets de blog, des guide d’achats, des infographies…). En résumé, apporter la bonne solution au bon moment !

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Stratégie de communication (web / sponsoring sportif) d’un des leaders de la nutrition sportive et bien-être

Benoit Haecker, Directeur Général chez Herbalife Nutrition.

En quelques chiffres, Herbalife, c’est :

  • 5 Millions de milkshakes vendus chaque jour ;
  • Le numéro 1 mondial de la nutrition active et style de vie ;
  • 5,8 Milliards de dollars de ventes dans le monde en 2021 ;
  • A l’échelle nationale, c’est le 2e acteur de ventes directes (derrière Thermomix).

Pour définir une stratégie de communication, il est toujours important de s’intéresser à son audience. En l’occurrence, 75% du trafic sur le site web d’Herbalife provient d’Instagram ! 38% des consommateurs ont moins de 30 ans (ils n’étaient que 7% il y a 8 ans).

La création de contenu est, de fait, plus efficace que l’optimisation SEO, contrairement à une entreprise qui est dépendante à 95% de Google, ce qui est souvent la moyenne.

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Se donner les moyens de communiquer plus largement, c’est par exemple nouer des partenariats avec des clubs pro (Football, Handball…), choisir une égérie célèbre à laquelle sa cible s’identifie (Cristiano Ronaldo représente Herbalife à l’échelle mondiale).

La force d’Herbalife, c’est son réseau, de consommateurs mais aussi et surtout de distributeurs (4000 rien qu’en France) qui communique naturellement sur les produits de la marque et ce qui permet d’avoir 83% de messages positifs sur les réseaux. Bien sûr, pour éviter d’avoir une communication trop stéréotypée et « corporate », cela nécessite de rester assez généraliste et synthétique dans les informations transmises pour laisser la liberté de ton de chacun-e.

 

Retour vers le futur : la communication publique dans 10 ans ?

Romain Pigenel, Directeur du développement des publics et de la communication chez Universcience.

On se rend compte que le principal changement s’est opéré avec l’arrivée des smartphones et la création de contenus à la volée. Les usages ne changent plus tellement mais de plus en plus d’utilisateurs

Y aura-t-il une fatigue des utilisateurs envers le numérique, une révolte contre une des plateformes ? Non. Malgré les scandales, ou éventuels futurs scandales, la masse critique des utilisateurs prouve qu’il est peu probable qu’un des GAFA disparaisse dans la décennie à venir.

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Vers une standardisation des plateformes ? Rappelons que Twitter a inventé le hashtag, Snpachat a inventé la story… aujourd’hui toutes les plateformes tendent à s’uniformiser !

A la question « doit-on être sur toutes les plateformes ? » Romain Pigenel rappelle que globalement il faut aller là où sont les personnes à qui on veut s’adresser, et précise qu’occuper l’espace médiatique permet d’équilibrer les polarités qui peuvent exister sur les réseaux (exemple : une recherche Youtube en 2016 avec le terme « vaccin » faisait ressortir un top 10 vidéos exclusivement par des anti-vax).

Les futurs chargé-es de com’ seront des tacticiens, cartographes de communautés. Romain Pigenel

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Ce qui est sûr, c’est que la communication publique sera plus responsable (exemple : police d’écriture durable…) en faveur de l’environnement, ce qui a déjà été bien engagé avec la réduction des supports papier et qui se développera avec l’optimisation des supports numériques.

10 ans de Twitter : et après ?

Laurent Buanec, DGA chez Twitter France.

Contrairement aux aprioris, News et politique ne représentent que 20% des tweets. Mais quotidiennement, il y a énormément plus de tweets qui proviennent de communautés Gamer, Kpop !

Plus que le reflet de la société, Twitter donne le pouls de la planète. Laurent Buanec

Twitter, c’est le réseau de l’instantané par excellence, des fonctionnalités comme le Direct/Live ont ainsi tout leur sens. La conversation publique est dans l’ADN de Twitter, elle influence via le débat et expose certains type de contenu à un très grand nombre de personnes, même lorsque le tweet provient d’un compte à 200 abonnés.

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Les célébrités, dirigeants profitent de cette plateforme pour donner leur version de la vérité, façon communiqué de presse.

Twitter, c’est la couche conversationnelle d’internet et des événements. Laurent Buanec

Parmi les chantiers engagés par la plateforme depuis 4 ans : Garantir la sérénité de la conversation publique, interdire la publicité des partis politique, proposer un abonnement payant (Twitter Blue) versus monétisation des données. Et évoquons rapidement le projet de réseau social décentralisé façon Bitcoin (projet Blue Sky) qui est cher au fondateur de Twitter Jack Dorsey.

On termine sur un chiffre : 550 millions de tweets sont publiés chaque jour, ce qui laisse imaginer le défi de la modération de contenus, qui est gérée prioritairement par des outils, puis par des humains.

La crise : l’avenir de la communication

Frédéric Fougerat, Directeur de la Communication chez Foncia / Groupe Emeria.

L’auteur du dico de la com, démarre son intervention en répondant à cette (petite ?) question : Qu’est ce que la communication ? La com’, ce sont plein de métiers et de compétences. C’est produire du contenu, promouvoir et valoriser (ou protéger) l’image ou la réputation. C’est expliquer, en cherchant à toucher des cibles. C’est bien sûr du contenu, une histoire à raconter, qui sert une stratégie et des objectifs, qu’on optimise par une émotion, qu’on valorise par une promotion. Enfin, c’est de l’engagement, un métier de passion, de dévouement !

Un petit logo, ça n’existe pas, un petit communiqué de presse, ça n’existe pas, la com’ c’est un métier ! Frédéric Fougerat

ImageL’avenir de la communication, c’est la crise, parce que ça requiert toujours plus de compétences. C’est un domaine où les « touristes de la com » ne s’aventurent pas… C’est l’opportunité pour les communicants de faire valoir leur métier, à travers leur professionnalisme, leur autorité et leur légitimité.

Comment se préparer au mieux face à une crise ? Une réponse en trois points :

  • Une bonne préparation (nommer une cellule de crise, y compris backup de chacun de ses membres)
  • Le professionnalisme (ressources en interne ou externe)
  • La réactivité (à ne pas confondre avec la précipitation ! Il n’y a pas d’urgence en communication…)

 

Table ronde : L’avenir du Marketing

Mélanie Bannier, Directrice Marketing, Digital & Communication chez Tryba ; Vanessa Kleiber, Directrice Marketing et Communication chez Bestheim.

Le marketing, c’est aussi la voix du client au sein de l’entreprise. C’est la création de valeur, c’est explorer des pistes inexploitées jusqu’alors. C’est cibler, choisir, aligner la stratégie de l’entreprise sur ces prospects pour les transformer.

Depuis la crise sanitaire, les clients sont devenus de plus en plus exigeants. Ils viennent de moins en moins en boutique, et achètent de plus en plus sur internet. Ils sont également devenus plus impatients sur les délais de livraison.

Le marketing, c’est le fait d’aligner la stratégie de l’entreprise sur le client, en le mettant au centre des préoccupations de l’entreprise.

Le marketing de demain, c’est avoir une approche éthique, responsable, raisonnée et fine. C’est réussir à valoriser les produits avec des budgets toujours plus contraints.

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