UrbanOS : Londres a son propre système d’exploitation

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Greenwich Londres

La ville de Londres serait actuellement en plein tests pour piloter tout un quartier via un système d’exploitation particulier : UrbanOS. Tout comme un OS classique, ce dernier fera l’interface entre le monde physique et des applications de traitement de l’informations.

Ainsi, le conseil de Greenwich et des partenaires industriels comme Hitachi et Phillips ont décidé d’installer et de tenter de gérer la péninsule de Greenwich via UrbanOS, développé par Living Plan IT.

Bien évidemment, UrbanOS n’a pas été choisi au hasard puisqu’il est clairement taillé pour les besoins d’une ville. En effet, internet des objets, gestion de grosses données, cloud… autant de concepts qui se trouvent au cœur du système d’exploitation. En plus, ce dernier offre la possibilité de s’interfacer facilement avec une multitude de capteurs (Internet des objets), qui lui permettent de suivre l’activité de la ville en question.

Parmi les applications globales, nous trouvons des systèmes de détection d’incendie, ou de contrôle du trafic routier, voire un mixte des deux. L’application de gestion des incendies pourra ainsi modifier le trafic routier afin de faciliter le déplacement des pompiers. Il existe d’autres applications similaires pour la gestion des eaux, énergies, transports…

Pour le moment, cela n’est qu’un test grandeur nature avec une petite partie des quartiers de Londres. Si les tests sont concluants alors il se peut que Londres continue le déploiement de cette nouvelle solution et que d’autres villes s’équipent de la sorte, propulsant ainsi UrbanOS et les personnes/entreprises derrière le projet.

Bien évidement, cela soulève aussi certaines questions de sécurité, notamment en cas de piratage informatique. On peut difficilement concevoir qu’une personne malveillante ayant accès à l’ensemble des fonctions de l’OS puisse contrôler une ville entière, du trafic à l’énergie en passant les transports en communs et autres possibilités. Les dommages pourraient être conséquents et la sécurité doit donc primer.

Reste à voir quels seront les retours sur cet aspect précis qui est de loin le point prioritaire. Maintenant, l’idée de contrôler une ville à la SimCity nous plonge clairement dans le futur. Ajoutez à cela les voitures à pilotage automatique de Google et nous voilà débarquer dans la société de Futurama, du 5ème élément ou de i-robot.

De belles perspectives en approche !

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