Aldebaran Robotics racheté par le japonais Softbank

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Aldebaran Robotics - Nao

Excellente ou triste nouvelle concernant Aldebaran Robotics, tout dépend de la vision que l’on a de la chose. La société française – à l’origine du célèbre robot humanoïde autonome et programmable Nao ayant au passage mis la main sur le lapin communiquant Karotz (ex Nabaztag) en octobre 2012 – vient d’être acquise par Softbank. Bruno Maisonnier, PDG d’Aldebaran Robotics, peut être sacrément fier.

Pour un montant de 100 millions de dollars, la holding japonaise met la main sur 80% du capital de l’entreprise française qui compte actuellement 150 personnes après 7 ans d’existence. Conséquence de ce changement important : Nao devrait bénéficier de fonds suffisants pour accélérer son développement dans les mois et années à venir. Les fans de robotique peuvent ainsi espérer une déclinaison grand public du produit phare de la société, à des prix plus abordables que les 11 000 euros actuellement nécessaires à l’acquisition d’un tel jouet.

Aucune information pour le moment quant à une éventuelle délocalisation de la production qui ne se ferait alors plus en France.

Encore une fierté française qui se fait voler, à l’instar du groupe japonais Rakuten qui se payait PriceMinister en juin 2010 pour 200 millions d’euros. Pourquoi ne savons-nous pas garder/retenir des sociétés comme celles-ci ?

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1 COMMENTAIRE

  1. Réaction avec retard : même si je connais bien mal le marché de la robotique domestique, je pense qu’il faut voir dans ce rachat une reconnaissance de la qualité du travail accompli par Aldebaran par les précurseurs en la matière. Aldebaran communique volontiers sur le fait qu’il est parvenu à vendre des Nao au Japon et il faut aussi savoir que la Corée avance à grand pas dans le domaine des robots de compagnie.

    Bref c’est apparemment plutôt en Asie Pacifique que ça se passe qu’en France même si on voit une explosion des robots depuis peu dans certains salons gaulois.
    Maintenant le savoir faire est franco-français et l’entreprise aussi au point que l’origine des capitaux importent peu. D’ailleurs dans un tout autre domaine, Jaguar et Land Rover sont passés sous pavillon indien et Volvo sous pavillon chinois sans que ça change grand chose à l’ADN de ces marques.

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